Regarde, il y a des bouches et des chattes sur mon Tumblr mais on s’emmerde un peu. Des jambes aussi, très longues et très douces, à croire que j’aime aussi les femmes. On a fait l’amour par téléphone tout à l’heure, je t’ai raconté une histoire sale de fessées, levrette et tes doigts dans mon cul. Je me souviens alors de comment tu me faisais jouir avec deux doigts, un dans mon cul, un dans ma chatte, et ta langue entre mes lèvres. Je lis de la littérature érotique aussi, ça m’excite un peu trop tout comme les bras et les torses des garçons que je croise. C’est l’été, ils sont en t-shirt, j’y suis un peu trop sensible, et puis on est tombés sous les orages sur cette île au milieu du fleuve, tu y crois toi, les degrés se sont brisés avec les éclairs, comme pour fouetter le sol.
Je rêve un peu je rêve trop, des corps impatients, des vieux souvenirs de ce brun ténébreux au corps d’Apollon que j’ai pu considérer autrefois comme un amour de ma vie. Con de fantasme qui emmène bien trop loin, et en attendant je tourne en rond.
Je pourrais dire qu’il m’a réveillée, un réveil bien violent à coup de queue tendue, et c’était bon, le problème maintenant c’est d’assouvir l’envie – assouvir l’ennui, les nuits qui s’accumulent dans le vide, les corps qui ne tombent plus. Trouve moi, je suis lassée d’attendre, lassée des nuits sans lune, lassée de mouiller dans le vide.