chienne.


J’en ai des souvenirs

La bouche pleine de nos baisers 

Et de kilomètres de Lunes.

Mais il est tard et je voudrais dormir. Insomnie. 

Alors je me touche et je me fais jouir en pensant à ton cul écarté, ta face écrasée sur le coussin pendant que je te pénètre doggy-style. 

Une obsession sans cesse de ta cambrure, lorsque les rôles inversés présentent mes hanches contre ton bassin, ma main sur ton cou, couvrir ton visage pour étouffer tes cris.

Je ne te lâche pas. Mon sexe de plastique coulisse va-et-viens entre tes cuisses. Je mouille au moins autant que ton cul docile, et tu en redemandes.

Fais de moi ce que tu veux, tu supplies. Baise-moi.

Tes yeux mi-clos, révulsés, abandon.

T’es beau, quand tu jouis. T’es beau, quand tu me laisses prendre possession de ton corps et que tu deviens chienne.

Je t’adore si fort lorsque tu t’offres ainsi.

photo : Jessica Boily

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