pagan poetry
J’aurais voulu un peu de ton corps dans ma bouche, infime partie de toi pour resouder nos corps. Pourquoi pas, en descente et dentelles noires.
De lit
Sur le canapé (gris) tu observes l’écran qui se confond doucement avec nos vies. La lumière pâle des balcons des voisins, la rose fanée sur la table. Un temps. Ton regard se pose sur les boutons qui ferment l’accès à mon dos (ma peau). Blancs. Tu dis c’est nouveau. Ce n’est pas vraiment une question. Alors j’ai posé ma main sur ton ventre, et j’ai pensé très fort embrasse moi mon amour, embrasse moi.
Mais ça n’a pas suffit
Sur le téléviseur (seize neuvième) des clips un peu trop forts. Des gens cachées de masques d’animaux. Un balcon, sous le soleil d’une île.
Plus tard sous les draps (chocolat), je pleure. Un peu, seulement quelques larmes qui viennent sécher sur ma joue. Tu n’as pas caressé mon corps, pas déraciné les boutons (blancs), le tissu sombre enveloppe encore ma peau.
J’ai froid